Ce n’est qu’une demi-finale, rien n’est fera et on sait tres bien que Djokobite reste 1 traumatisme pour nous en finale de Grand Chelem (j’y reviendrai) mais la il convient franchement savourer.
Savourer ce match 5 etoiles, savourer votre retour eblouissant du Maitre, savourer une telle victoire contre ce Popeye sans grand fair-play, lui qui a enfile une plombe Afin de changer le bandage a 5-4 au quatrieme set, service a suivre Federer, histoire de tenter un enieme coup de poker. C’etait faible, petit et indigne de sa personne, c’etait Sergio Ramos qui te prend 1 deuxieme jaune volontaire Afin de etre suspendu au match retour.
En etat de grace et en 
mode attaque, le Maitre nous a rei§u un veritable recital et une 101eme victoire eclatante au sein d’ son jardin, record absolu en Majeur. Le plus excellent match – ainsi que tres loin – de sa saison, voire des deux dernieres annees. Imperial au service, impressionnant en revers, agressif en coup droit, solide dans la tete (oh que oui), l’homme aux vingt Majeurs et dix Wimbledon a epate Notre galerie ce vendredi, comme a sa grande epoque. Sa joie est belle, sincere, touchante. Celle de le clan aussi. Et tout ca a quelques jours de ses 38 annees. Cela n’y a plus de mots, il n’y a que du respect. Un immense respect et une erection aussi grande que le nombre de victoires de notre Rodgeur national (101, putain 101 !) dans son theatre des reves.
J’ai fin du match restera en annales. Comme a Melbourne en 2017, les deux monstres du tennis ont decide de nous offrir deux derniers jeux de dingue, longs de 20 minutes, a couper le souffle, a arreter le temps, avec surtout cette balle de debreak a 30-40 complementent folle, ces troisieme et quatrieme balles de match sauvees par un Rambo en mode guerrier, tout cela avant ce denouement puissant, extri?mement, merveilleux, sur votre cinquieme balle de match, votre cinquieme balle de finale. J’etais debout, franc fou, hysterique, tellement heureux !! C’est un enorme, 1 gigantesque Rodgeur qui est alle chercher cette victoire avec ses couilles, ses tripes, son talent. De ses 101 victoires a Church Road, celle-ci – comme il l’a releve en conference comptables – aura une place a part dans le coeur, dans le top 5 des succes de prestige a Wimbledon, tant pour le look que pour le symbole.
Voila les amis, c’est incroyablement bon, c’est puissamment jouissif mais ce n’est qu’une demi-finale et on le sait tres bien, toi et moi, que si le coton-tige gagne dimanche, ben on va etre beaux caqueux dans notre canape et que cette victoire de gala n’aura servi a rien.
Enfin, a rien non, car une victoire contre l’homme qui a tue Roland Garros est forcement un incommensurable plaisir. Les victoires contre Rafa, c’est comme les meufs que tu peux ramener dans ton pieu : ca reste des moments precieux dans une vie, sauf si tu t ’appelles Bastian Baker ou Tiger Woods .
Bref, dimanche contre un Djokobite qu’on imagine deja injouable et defensif au possible, qu ’on imagine deja sauver quatre balles de break par jeu et brandir le poing vers le clan (quelle horreur), il faudra evidemment un Rodgeur des grands temps, loin du Federer des trois dernieres finales en Grand Chelem contre le Serbe. On n’a gui?re oublie des claques de Wimbledon 2014 et 2015 et celle de l’US Open de ce triste ete 2015. Les trois fois, le Suisse avait fait des demonstrations en demi-finale ; des trois fois, il n’a nullement su trouver la solution Afin de percer la muraille Djokochine. Ce est identique dimanche et, sans vouloir jouer a l’oiseau de mauvais augure, j’ai peur. Tres peur meme.
Peur ou pas, mauvais souvenir ou jamais, il s’agira de rentrer via ce Central sans pression, sans complexe mais avec rage et conviction, le couteau entre les dents et avec l’ambition de faire rever tout un pays et accessoirement des millions de fans a travers le monde. J ’ai beaucoup devoile des millions. Car la Terre entiere, Serbie mise a part, est derriere toi, o grand Rodgeur, o grand magicien. Fais-nous rever, fais-nous bander, rien ne pourrait i?tre plus excellent qu ’un neuvieme sacre au All England Club .
